Cet article à été, à l'origine, publié sur le site de Thierry Vanoffe
Un tableau de bord permet une lecture instantanée de données clés. Communément, ils sont statiques et réservés aux élites car ils requièrent beaucoup d’efforts pour être réalisés. Google Data Studio démocratise les tableaux de bords dynamiques. L’outil ne fait pas partie de G Suite, mais de la suite Google Marketing platform avec Analytics et Tag Manager, par exemple.
Google Data Studio permet de créer très simplement des rapports complexes, mêlant textes, chiffres, tableaux et graphiques, à partir de sources de données multiples, de toutes tailles, lues en temps réel.
Google Data Studio est un outil hors norme pour les raisons suivantes :
Il est capable de traiter des données brutes, car il est divisé en deux parties : les Sources de données et les Rapports ; et il faut au moins l’une des premières pour créer un des seconds. Ainsi, si la base de données est assez riche, il n’est plus nécessaire de la synthétiser pour pouvoir faire des analyses complexes, comme les segmentations ou les tris.
Un tableau de bord permet une lecture instantanée de données clés. Communément, ils sont statiques et réservés aux élites car ils requièrent beaucoup d’efforts pour être réalisés. Google Data Studio démocratise les tableaux de bords dynamiques. L’outil ne fait pas partie de G Suite, mais de la suite Google Marketing platform avec Analytics et Tag Manager, par exemple.
La valeur ajoutée
Toute activité génère des données, une entreprise en génère généralement beaucoup. L’informatique nous a libéré des archives papier ; aujourd’hui, le Cloud nous permet d’analyser ces données, quelles qu'elles soient. Et la meilleure méthode d’analyse a toujours été graphique.Google Data Studio permet de créer très simplement des rapports complexes, mêlant textes, chiffres, tableaux et graphiques, à partir de sources de données multiples, de toutes tailles, lues en temps réel.
Google Data Studio est un outil hors norme pour les raisons suivantes :
- Accès aux données en lecture seule, pas de perturbation de la collecte ;
- 156 connecteurs aux systèmes de données plus la possibilité de développer le sien ;
- Gratuit avec des limitations ;
- Simple, beau, efficace ;
- Collaboratif et partageable.
Il est capable de traiter des données brutes, car il est divisé en deux parties : les Sources de données et les Rapports ; et il faut au moins l’une des premières pour créer un des seconds. Ainsi, si la base de données est assez riche, il n’est plus nécessaire de la synthétiser pour pouvoir faire des analyses complexes, comme les segmentations ou les tris.
L’association des données
Un connecteur dans Data Studio, comme son nom l’indique, permet de se connecter à un type de sources de données. Parmi les 156 connecteurs à ce jour, on trouve entre autres :
- l’import de fichier CSV ;
- les Google Sheets et tous les principaux services Google : Ads, Analytics, BigQuery et autres Cloud SQL ;
- des DB MySQL ou PostgreSQL ;
- des tonnes de partenaires tels que amazon Ads, Bing Ads, Facebook Ads, Instagram Ads, LinkedIn Ads, MailChimp, PayPal ou Saleforces ;
- et quelques connecteurs open sources tels que GitHub, Meetup, Stack Overflow ou npm.
Une fois le connecteur choisi, Analytics dans cette exemple, et avec les droits d’accès, il suffit de choisir la source.
Une fois la connection effectuée, Data Studio présente la table des correspondances qu’il a établie automatiquement entre les champs de la source, leurs types et leurs noms dans l’outil. Tout cela peut être modifié et il est possible de créer ici des variables calculées à partir des données déjà présentes.
Tout le reste se fait au niveau des rapports.
Création de rapports
On commence par indiquer les sources de données utilisées dans le rapport.
On définit son nom et son format, et c’est parti.
Les fonctions de base sont extrêmement intuitives, comme illustré ci-dessus : lors de l’insertion d’un élément, tous les paramètres sont pré-remplis avec les valeurs les plus probables, ce qui permet de se lancer en voyant le résultat tout de suite. Bien sur, il est possible de tout changer tant pour les composantes de l’élément que pour son design.
Dans notre exemple, l’insertion d’un élément graphique de type “série temporelle” nous propose par défaut les pages vues sur les 28 derniers jours que nous changeons en utilisateurs et 7 derniers jours.
En plus des Séries temporelles, vous pouvez insérer des tableaux, des chiffres, des barres, des secteurs, des synthèses géographiques, des courbes, des aires, des nuages de points, des tableaux croisés dynamiques et des puces ; mais aussi des formes décoratives, du texte, des images et des liens , et également des contrôles d’affichages tels qu’un sélecteur de plage de date ou un filtre.
Quand vous savez ce que vous voulez visualiser, seule votre imagination vous limite. Si vous en manquez, il y a des exemples.
Partage de l’information
Bien évidemment, comme avec tous les outils Google, il est possible de partager les rapports en lecture ou édition par l’intermédiaire d’adresse mail. Cela permet de collaborer pour la conception ou de limiter l’accès à l’information générée. Les Rapports sont des objets comme les autres dans votre Drive.
Si l’information doit être diffusée régulièrement ou de façon plus large, il est possible de programmer l’envoie des rapports par emails ou de les télécharger sous forme de pdf.
Pour que chacun puisse avoir une information actualisée quand il le désire, il est aussi possible de partager une adresse web ou d’intégrer le rapport dans une page de votre site, comme ci-dessous.
Les plus
Les plages de dates
Bien qu’il sache faire d’autres choses, Google Data Studio est très doué pour présenter et comparer des données datées, et donc il dispose à de nombreux niveaux de mécanisme de contrôle de la plage temporelle des données affichées.
Les filtres
Pour afficher les données issues d’Analytics, il faut maîtriser les données croisées, la segmentation et les tris. A ce niveau, Data Studio est tout à fait au point, à commencer par sa fonction de filtre très poussée qui permet d’inclure et d’exclure les données affichées dans le rapport ainsi que des sélecteurs pour les rendre interactifs.
Combinaisons
Si l’on utilise dans un rapport plusieurs sources de données similaires ou ayant des données en commun, celles-ci peuvent être regroupées permettant ainsi l’analyse de données corrélées sur plusieurs sources.
Conclusion
“Une image vaut mille mots” disait Confucius ; c’est vrai sur les réseaux sociaux dont les posts illustrés font trois fois plus de vues, tout comme dans les conseils d’administration qui se nourrissent essentiellement de camemberts. Avant, ce genre d’analyse demandait des jours pour être réalisée, coûtait donc une fortune et n’était pas diffusé car considéré comme ultra confidentiel. Aujourd’hui, les entreprises abandonnent petit à petit la logique “top down” pour des politiques plus horizontales, où l’on doit partager l’information si l’on veut partager les responsabilités. Avec Google Data Studio, vous pouvez partager la bonne information, du simple indicateur au tableau de synthèse super complexe, aux bonnes personnes au bon moment, c’est à dire en continu ; chaque fonction et service peut avoir son ou ses rapports spécifiques tant ils sont simples et rapides à réaliser ; aussi, en dehors des fonctions décisionnelles, ces rapports peuvent également servir à motiver les équipes ou bien d’arguments commerciaux auprès des clients.
Affichez vos données !
Sources :
Présentation : https://datastudio.google.com/overview
Nouveautés : https://support.google.com/datastudio/answer/6311467
Mon article de 2017 sur la version bêta : Présentation de Google Data Studio
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