Anatomie d'un ordinateur en 2025

 

Pour un expert comme pour un néophyte, un nouvel ordinateur est toujours une petite aventure ; que ce soit pour communiquer et se divertir avec un mobile ou une tablette, ou pour travailler et jouer sur un portable ou un PC de bureau. S'il fallait décrire et expliquer cette machine, ses différentes parties et leurs usages, à quelqu'un qui n'y connaît absolument rien, comment ferait-on ?

Le boîtier et l'écran

D'abord, il y a le plus gros : ce que l'on tient dans les mains ou ce qui est posé sur le bureau. Le boîtier est l'enveloppe de l'appareil ; sa fonction première est de protéger les composants internes. L'écran, lui, est la surface qui affiche toutes les informations et constitue le principal point d'interaction visuelle.

• Sur un smartphone ou une tablette, le boîtier et l'écran sont fusionnés en un seul bloc. L'écran, qui est aussi tactile, occupe quasiment toute la face avant.
• Pour un ordinateur portable, le boîtier est fait de deux parties qui se replient l'une sur l'autre : l'une intègre l'écran, l'autre le clavier.
• Avec un ordinateur de bureau, ces deux éléments sont bien distincts : le boîtier est la "tour" qui contient les composants, et l'écran est un "moniteur" séparé.

Bien sûr, il existe des exceptions : comme les ordinateurs de bureau "tout-en-un" où les composants sont intégrés à l'écran, les portables convertibles dont l'écran se détache ou se retourne pour devenir une tablette, et d'autres formes plus exotiques.

Les boutons

Aujourd'hui, un seul bouton poussoir est nécessaire pour faire fonctionner un ordinateur ; c'est généralement ce que l'on cherche en premier. Une pression courte sur le bouton d'alimentation le sort ou le met en veille, une pression longue, généralement, l’allume ou l’éteint, et une pression très longue, en principe, le redémarre de force, en cas de "plantage".

Sur les appareils mobiles, par commodité, sont aussi présents deux boutons pour régler le volume du son, et parfois d'autres boutons spécifiques au constructeur.

La tour des ordinateurs de bureau n'a, sur l'avant, qu'un seul gros bouton pour l'alimentation. Pour les appareils mobiles, l'usage des boutons est indiqué sur le packaging, sur l'écran au démarrage ou sur la documentation fournie.

Les commandes manuelles

La main, le plus bel outil jamais créé, peut, sur un ordinateur, "taper" pour écrire et "pointer" pour désigner et agir.

Le clavier, pour taper

Bien que l'on parle de plus en plus à son ordinateur, pour des fonctions spéciales, des symboles ou simplement du texte, un clavier peut être utile pour "commander" sa machine.

• Sur un smartphone ou une tablette, le clavier est "virtuel" : il apparaît sur l'écran tactile uniquement lorsque l'on en a besoin.
• Sur un ordinateur portable, le clavier est physique et fait partie intégrante du boîtier.
• Pour un ordinateur de bureau, il s'agit d'un accessoire séparé, connecté par un câble ou par liaison radio, généralement Bluetooth.

La souris et le trackpad, pour pointer

L'autre outil essentiel est celui qui permet de déplacer le curseur (la petite flèche) à l'écran pour cliquer sur des icônes ou sélectionner des éléments.

• Sur un ordinateur de bureau, c'est le rôle de la souris, un boîtier externe que l'on déplace sur une surface plane.
• Sur un ordinateur portable, elle est remplacée par le trackpad (ou pavé tactile), la surface sensible au doigt située sous le clavier.
• Sur un smartphone ou une tablette, le doigt de l'utilisateur devient directement l'outil de pointage sur l'écran tactile.

La grande disponibilité et le faible coût de ces technologies permettent toutes les permutations, comme taper sur un clavier sans fil vers son smartphone, ou pointer sur l’écran tactile de son ordinateur portable.

Les yeux et les oreilles de la machine

Au-delà de la commande manuelle, nos appareils sont aussi dotés de "sens" pour percevoir le monde et interagir de manière plus riche, par l'image et le son.

Pour voir

L'élément le plus visible est l'appareil photo (ou la webcam sur un ordinateur portable). Ces petites lentilles, souvent présentes à l'avant et à l'arrière des appareils mobiles, servent à capturer des images et à participer à des appels vidéo.

Pour entendre et parler

Pour le son, un duo travaille de concert. Le microphone, souvent un minuscule orifice, capte votre voix. Les haut-parleurs, généralement cachés derrière de petites grilles, restituent tous les sons de l'appareil.

Pour s'orienter

Enfin, des capteurs invisibles agissent en coulisses. Le GPS permet à l'appareil de connaître sa position sur une carte. Le gyroscope et l'accéléromètre détectent ses mouvements et son orientation, par exemple pour faire basculer l'affichage automatiquement lorsque vous tournez votre smartphone.

Les ports

Tout d'abord, pourquoi n'appelle-t-on pas ça des prises ? Il faut imaginer les débuts de l'informatique : les connecteurs n'étaient pas standardisés, et il ne fallait surtout pas confondre les prises à courant fort pour l'alimentation avec celles pour les signaux numériques, au risque de tout faire griller. Le terme anglais distinctif est resté. Aujourd'hui, dans certains cas, un seul câble gère le tout sans aucun danger.

Mieux, pour l'alimentation, la norme la plus moderne est le "sans-fil" grâce à la technologie Qi (prononcer "tchi"). Il suffit de poser son appareil sur une base de rechargement pour que la batterie se recharge.

Pour les connexions filaires, et en partie grâce aux directives de l'UE, le port USB-C, petit et réversible, est devenu le standard quasi absolu. Il succède à son grand frère, le très répandu USB-A rectangulaire, et sert à la fois à recharger l'appareil et à échanger des données. La particularité de la norme Power Delivery (PD), présente sur certains ports USB-C, est de permettre au chargeur et à l'appareil de "dialoguer" pour s'accorder sur la puissance la plus adaptée. Cela garantit une recharge rapide et sûre, que ce soit pour un simple smartphone ou un ordinateur portable bien plus gourmand en énergie.

Enfin, sur les ordinateurs portables et de bureau, on trouve des ports plus spécialisés : le port HDMI ou le DP (DisplayPort) pour brancher un écran ou une télévision, le port Ethernet pour une connexion internet filaire, du Thunderbolt (!) sur USB-C pour des connexions ultra rapides, et les connecteurs pour l'audio (E/S). Leur usage précis est indiqué sur le manuel du constructeur.

Bien connaître les ports de sa machine, c'est choisir les bons câbles et bien les brancher.

Tout cela peut paraître évident pour certains. Mais se familiariser avec son appareil, c'est se l'approprier. Et l'aventure peut démarrer sur des bases saines et en toute confiance.